Textes bibliques commentés
juillet
Une scène très familière. Le Lac de Tibériade, un groupe de pêcheurs, ils travaillent pendant toute la nuit et ne prennent rien. C’est comme si nous étions au début de l’évangile (cf. Luc 5.1-11). Et pourtant il y a quand même une différence. Ils ont déjà connu le Christ, vécu avec lui. Ils ont écouté ses enseignements, vu ses miracles, ils ont mis tous leurs espoirs en lui et maintenant apparemment, c’est l’échec.
Devant un tel échec, les disciples ne savent pas quoi faire. Alors, ils essayent de retourner à ce qu’ils connaissent le mieux, la pêche. Peut-être, devant le vide qu’ils ressentent, cela leur donne-t-il une sécurité ? C’est dans ce vide que le Ressuscité vient à ses disciples pour les aider à aller plus loin. Il va se servir de leur échec pour les aider à comprendre qu’ils sont appelés à quelque chose de plus grand. La promesse du début va s’accomplir. Malgré leurs limitations, ces pêcheurs vont devenir pêcheurs d’hommes (Luc 5.10)
Comment fait-il cela ? Le Ressuscité n’humilie pas les disciples. Il s’approche avec des paroles pleines de tendresse et comme un pauvre. « Mes enfants, vous n’avez pas de poisson ? » Ensuite viennent des paroles qui vont les inviter à risquer à nouveau. « Jetez le filet à droite du bateau et vous trouverez » (v. 6) Devant cette invitation, les disciples pourraient se dire : « Qui est cet homme pour nous dire comment pêcher ? » Mais ils font confiance. Comme au début de l’évangile (Luc 5 :5), la confiance leur permettra de voir que c’est le Seigneur !
Quelles sont mes réactions devant l’échec ?
Quand ai-je eu l’expérience qu’un échec est devenu le moyen par lequel Dieu m’a invité à aller plus loin ?
Dans ma vie quotidienne, quand ai-je pu dire : C’est le Seigneur, le Ressuscité ? Qu’est-ce qui m’aide à découvrir toujours et à nouveau cette présence ?