“Rendez-vous à Kigali, pour la rencontre de novembre !” au moment de se quitter des jeunes exprimaient ainsi leur désir de poursuivre les amitiés nouées au cours des journées rythmées par la prière commune, la réflexion et les échanges. En Afrique les jeunes ont la capacité de créer une ambiance festive avec très peu : battements de mains, chants qui mettent le corps en mouvement, quelques facéties improvisées... Avant de prier au début de chaque repas on se rassemble ainsi et on enchaîne quelques chants bien enlevés.
Parmi les questions abordées, quelques-unes ont plus retenu l’attention : Qu’est-ce que le silence peut changer dans nos vies ? Comment la foi peut-elle contribuer à des guérisons intérieures ? Comment contribuer à rendre plus visible la communion dans nos Eglises locales ? Quelles sont les possibilités pour les jeunes de créer leur propre emploi ?
La prière méditative, les visites aux lieux d’espérance dans le bidonville de Korogocho, l’heure quotidienne de méditation personnelle, l’unité vécue entre jeunes chrétiens de différents pays et de différentes Eglises sont les aspects les plus marquants pour les participants.
Les Rwandais ont présenté la situation des jeunes chez eux et l’importance d’accueillir des pèlerins de tous les pays lors de la rencontre de novembre prochain. “Nous voulons vous présenter le Rwanda nouveau !” Les quatorze participants venus de Ngarua n’avaient pas besoin d’être convaincus. Ils ont expliqué que chez eux les inscriptions pour Kigali seront closes le 1er mai. 90 jeunes ont déjà apporté à la paroisse les 90 kg de maïs pour payer leur voyage. Le maïs est stocké pour quelques mois et sera revendu au moment le plus opportun selon l’évolution des cours.