La visite d’un frère pendant 5 jours avait été préparée par un groupe de jeunes appelé « jeunesse œcuménique ». Des prières, des introductions bibliques et des rencontres ont eu lieu dans 5 villes au cours du week-end pendant lequel, partout dans le pays, on célèbre la « grande journée de prière ».
Même si l’Église d’Etat reste très forte et répandue dans tout le pays et que de grandes traditions de foi persistent, bien des jeunes cherchent de nouvelles manières de vivre leur foi au quotidien. Cette recherche même très ardue est devenue particulièrement apparente à Aalborg au nord-ouest du pays. Un jeune pasteur – avec un groupe de jeunes adultes – se sont posés la question de ce que peut signifier vivre ensemble comme chrétiens : Quelle importance donner à la prière ? Comment vivre des relations fraternelles dans une certaine durée ? Comment s’accueillir et s’écouter les uns les autres ? Comment aller vers d’autres personnes, peut-être éloignées de la vie de l’Église ? Et aussi : Quels éléments d’une vie monastique pourrions-nous traduire dans notre vie de chaque jour pour exprimer notre désir de communion avec Dieu ? À la suite de ces questions est né le projet d’une vie commune entre étudiants et jeunes professionnels.
Le vendredi, c’était la « Grande journée de Prière ». Pour commémorer ce jour, prières et rencontres ont eu lieu à Odense, ville natale du grand l’écrivain Hans Christian Andersen, qui – ayant grandi dans une grande pauvreté et ayant souffert beaucoup souffert pendant sa jeunesse – est devenu l’un des artistes les plus connus et admirés du pays. La prière du soir a attiré des gens de toutes les générations.
À Copenhague, un groupe de jeunes se réunit régulièrement dans l’arrière-salle d’un café pour prier, chanter et pour lire la bible ensemble. Le but est d’aller rejoindre les jeunes là où ils se trouvent. L’après-midi, l’introduction biblique portait sur le thème de l’appel que Dieu nous adresse, et sur le fait que cet appel peut nous rejoindre où que nous soyons.
Dans la cathédrale de Copenhague comme dans plusieurs autres églises et dans d’autres villes, il existe une « église de nuit ». L’expression indique que ces églises restent ouvertes jusqu’à tard le soir. Tous ceux qui désirent peuvent venir prier en silence, sans se sentir trop exposés. La lumière est baissée, chacun entre et sort quand il veut. De temps à autre, une prière commune est proposée. Aussi, ce dimanche-là, une belle prière avec les chants de Taizé a marqué la soirée. La prière était soutenue par un petit groupe de jeunes ainsi que par une chorale de la cathédrale.