À Johannesbourg, Pretoria, Soweto, dans la région de Gauteng, à Pietermaritzburg et à Durban dans le Kwazulu au Natal, à Port Elizabeth, au Cap et alentour, partout où ils sont allés en Afrique du Sud, les frères ont reçu un accueil extraordinaire. On sentait que tous attendaient depuis longtemps une telle visite. De nombreuses réactions ont suivi. En voici quelques-unes :
« Mardi, les frères ont rencontré des jeunes dans le township Vosloorus. Ils ont été bien accueillis par le curé, le Père Duncan Tsoke. Les jeunes étaient attentifs et ils ont eu un très bon partage tous ensemble. La prière à l’église était très belle. Nous sommes allés ensuite à la paroisse catholique de Rosebank à Johannesbourg. Environ 120 jeunes adultes autour de 30 ans s’y étaient rassemblés. Ils vivent une recherche de spiritualité. Long échange après le thé dans la salle paroissiale. »
« Hier, les frères sont allés à la paroisse méthodiste du centre de Johannesbourg. Ils y ont rencontré de nombreux réfugiés zimbabwéens, puis c’était la prière de midi. Dans la soirée, ils se sont rendus à Pretoria ; ils y ont rencontré le Rev. Willem Nicol de l’Église réformée hollandaise. La prière a eu lieu à la paroisse universitaire. Il y avait 350 personnes, dont un bon nombre d’étudiants.
Aujourd’hui, les frères rencontrent l’évêque de Pretoria à la Cathédrale anglicane… »
« Dans notre paroisse, un petit groupe d’entre nous anime une prière avec les chants de Taizé, mais nous ne sommes pas encore allés à Taizé. Cette prière a lieu depuis plus de trois ans maintenant, et je commençais à me lasser un peu de la préparer et de m’occuper de la musique. Puis les deux frères sont venus et ont renouvelé nos énergies et notre espérance. J’ai trouvé réconfort et encouragement à rencontrer d’autres personnes qui prient de la même manière. »
« J’ai longtemps désiré avoir une prière méditative régulière proche de l’endroit où j’habite. Chaque mois, je fais 30 km jusqu’à une autre ville pour la prière mensuelle de Taizé. Durant la visite des frères, j’ai participé à plusieurs prières. J’y ai rencontré d’autres personnes qui aiment cette manière de prier et qui vivent près de moi. Alors, maintenant, j’ai l’espoir qu’il y aura bientôt des prières avec les chants de Taizé près de chez moi. »
« Dans nos villes, les gens parlent des langues différentes et viennent de cultures différentes. Souvent, il est trop facile d’être amis avec des personnes de sa propre culture. Chanter une prière dans une langue nouvelle pour moi, c’est m’approcher un peu plus des personnes qui parlent cette langue pendant que nous prions ensemble, et la langue entre aussi en moi tandis que je chante. Une conversation avec des personnes d’autres cultures après les prières, c’est un petit pas en moi pour être détendue envers elles. C’est très libérateur pour commencer à quitter les stéréotypes qui sont dans ma tête ! »
« Quand on a demandé à un pasteur de Midrand comment il voyait l’avenir de l’Afrique du Sud, il a répondu : Si je dois utiliser une image biblique pour décrire la situation actuelle, je dirais que l’Afrique du Sud est sortie de captivité et que nous traversons le désert vers la terre promise. Il est clair qu’il y a des difficultés de toutes sortes, mais les gens continuent à marcher vers la terre promise. »
Le 22 novembre, les deux frères ont été conduits au Cap Agulhas, le point le plus au sud de l’Afrique, où les océans Atlantique et Indien se rencontrent, pour prier pour l’ensemble des 54 pays d’Afrique, l’un après l’autre, de l’Angola jusqu’au Zimbabwe.