TAIZÉ

À Séoul : quelques heures de prière et de silence

 
Une trentaine de jeunes se sont retrouvés les 29 et 30 mars au Columban Mission Center pour quelques heures de prière et de silence. C’était des jeunes professionnels et des étudiants venant d’horizons très différents. … Pour les étrangers qui ne sont pas depuis très longtemps en Corée, l’apprentissage de la langue est un grand défi. Une « pause » était bienvenue, par exemple pour un jeune venu en Corée pour travailler et soutenir ainsi les siens aux Philippines. Comme beaucoup de ses compatriotes, son attachement à l’Église est fort, et chaque fin de semaine il vient à Séoul dans une paroisse où les Philippins se retrouvent. Il fait aussi partie d’une association qui édite un journal pour aider les travailleurs étrangers à mieux connaître le pays d’accueil, son système administratif, les met au courant de leurs droits, etc. Pour lui, comme pour un jeune Malaisien venu étudier en Corée, l’éloignement de la famille est une épreuve. Tous deux sont asiatiques mais réalisent combien l’Asie est constituée de beaucoup de cultures différentes. Cela peut être difficile. La Lettre de Cochabamba touche à cette question et met en relief la beauté d’un dialogue dans la vie. Pour les jeunes Coréens pris par le rythme intense de la vie dans une grande métropole, ce week-end a permis de reprendre souffle et de discerner où sont les priorités.
Dernière mise à jour : 23 avril 2008