Berlin
La rencontre au jour le jourAfin de donner des nouvelles de la rencontre à ceux qui n’ont pas pu se rendre à Berlin, chaque jour seront publiées sur cette page des informations sur le programme et les nouvelles de la journée, avec des témoignages de jeunes venus à Berlin de toute l’Europe.
07/01La rencontre de Berlin est terminée... c’est maintenant que tout commence
Simon (Allemagne)La rencontre européenne de Berlin a été un événement bien particulier cette année ; c’est un enrichissement pour moi et certainement pour tous les autres jeunes venus de l’Europe entière. Ce fut une vraie joie de voir tant de jeunes qui ne s’étaient encore jamais vus se réunir autour de Dieu pour célébrer en paix le passage vers la nouvelle année. Je me réjouis déjà de la prochaine rencontre européenne qui aura lieu à Rome. Une prière du matin dans une paroisse de Potsdam Céline et Martin (Suisse)Pendant la rencontre nous avons soutenu les prières par nos voix en chantant dans le chœur. Après trois jours consacrés aux répétitions dès le 26 décembre, nous avons vécu les célébrations à 200%. Cette expérience est effectivement un moyen de participer activement au déroulement de la prière, avec en prime les sourires et l’énergie de ceux qui nous dirigent, les couacs de micros, les improvisations des solistes et les départs surprise ! Pascal (Allemagne)J’ai été très enthousiaste à la vue des nombreux jeunes volontaires qui distribuaient la nourriture pendant les repas ou qui indiquaient le chemin aux gares, stations de métro et en beaucoup de lieux à Berlin. Avec grande gentillesse, ils créaient une ambiance unique. Par ailleurs, j’ai pensé au chant de Dietrich Bonhoeffer pendant la rencontre : « Ich verstehe deine Wege nicht, aber du weißt den Weg für mich » - « Je ne comprends pas tes voies, mais toi, tu connais le chemin pour moi ». En venant à Berlin, nous ne savions pas exactement ce qui nous attendait, mais Dieu connaissait le chemin et nous l’avons découvert peu à peu. Le repas au "Messegelände" Jessica (Nouvelle-Zélande)Chaque matin, j’ai participé à la prière commune au « Messegelände », ensemble avec les équipes de travail. Comme je ne pouvais pas participer au programme du matin dans les paroisses, ces prières étaient pour moi un lien avec tous les jeunes qui étaient venus à Berlin pour participer à la rencontre. C’était une expérience forte de prier ainsi et de penser aux paroisses d’accueil qui avaient des prières similaires partout à Berlin – un symbole que les chrétiens sont unis dans le Christ par la prière. C’est beau de savoir qu’au commencement d’une nouvelle année, des milliers de jeunes continuent à faire confiance à Dieu – une inspiration qui me donne beaucoup d’espoir pour l’année à venir. Miriam (Allemagne)Pendant la rencontre, j’ai participé au carrefour « Vers un monde plus juste » au Bundestag. Après trois témoignages introductifs de jeunes de Chine, de l’Éthiopie et de Berlin, nous avons eu la possibilité de poser des questions aux responsables politiques présents et de partager nos idées. Parmi les points importants, je retiens par exemple que, si l’impatience et le mécontentement font partie de la démocratie, beaucoup de patience et de tolérance sont nécessaires pour prendre des décisions justes. Je me sens confirmée et motivée à continuer mon engagement et à encourager ceux qui m’entourent à vivre plus conscients de leurs responsabilités. Tanya (Russie)Pendant la rencontre, j’ai participé à un carrefour au « Bode Museum » de Berlin. Au début, j’étais un peu perdue car le musée est si grand que je ne savais pas où regarder. Je me suis ensuite limitée à quelques pièces qui m’attiraient. Dans l’une d’entre elles, deux sculptures en bois m’ont impressionnée : un Christ crucifié du XIIe siècle ainsi qu’un bas-relief du XIVe siècle représentant un ange avec le Christ mort. Ces œuvres dégageaient un sentiment de paix, renforcé encore par le bois ancien dont elles sont faites.
01/01Une communion provisoire... appelée à durer
Sergio (Portugal)Pendant cette rencontre à Berlin, j’ai eu la chance d’expérimenter comment le temps peut changer ceux qui gardent confiance en un monde meilleur. Un des sentiments les plus au cœur de l’être humain se trouve être l’espérance. Aujourd’hui, à Berlin, j’ai pu voir le résultat de bien des années d’espérance pour une société meilleure, pour une communauté humaine plus unie. La confiance doit être régulièrement comme rafraichie, renouvelée. Cette rencontre vécue à Berlin n’a pas laissé les paroisses locales indifférentes, mais a renouvelé leur confiance en une communion avec Dieu. Egle (Lituanie)Le pèlerinage de confiance sur la terre, c’est un temps pour se retrouver... Les journées comme celles vécues ici sont des journées au cours desquelles je peux écouter mon cœur. Ici, à Berlin, par la force de la prière, Dieu fait des miracles constamment. Hier, pendant un moment de solitude et d’obscurité, le murmure de Dieu est venu dans mon âme en disant : « N’aie pas peur du silence. En ma présence, tu seras guérie. » Je crois que chaque âme peut être touchée par l’amour de Dieu. En sachant de quoi notre cœur a vraiment soif, il trouve les chemins pour surmonter nos limites spirituelles et il construit des ponts par lesquels nous sommes connectés avec le Seigneur. Et la seule chose que Dieu demande de nous, c’est un cœur ouvert, courageusement désireux de vivre en amour. Des mots qui m’invitent fortement à rester courageux ont été dits par frère Alois un soir : « Il y a un amour qui est au-delà de nous. » Alors, ne craignons pas !
31/12Vers une nouvelle solidarité. On commence à Berlin !
Susanne et Stephan (Allemagne)Plusieurs jeunes orthodoxes biélorusses sont accueillis dans notre paroisse. Le premier jour, lors de la prière du matin, une jeune de leur groupe a chanté l’Évangile dans sa langue. Ce matin, le groupe a chanté un « Sviaty Boze » de leur tradition, à trois voix et a cappella. Pour la fête des nations, ils ont même amené des marionnettes pour une pièce de théâtre. Nous sommes heureux d’avoir une telle diversité de traditions parmi nos hôtes internationaux. La prière du soir avec la lumière de la résurrection Friedemann (Allemagne)Pendant les temps difficiles de la séparation de l’Allemagne, il était très difficile de vivre sa foi et de garder l’espérance dans l’Est du pays, dans lequel il était dangereux d’être en désaccord avec le régime. Plus de 130 personnes ont été tuées en essayant de fuir. Pourtant, des femmes et des hommes n’ont pas perdu leur espoir et leur foi, même dans ces temps obscurs. Les sculptures d’Ernst Barlach installées dans les halls de prière sont un signe de cette foi et du désir d’un avenir de paix. Mais, grâce à la chute du mur et la réunification de l’Allemagne, Berlin est devenu un symbole de réconciliation et de paix. Aujourd’hui, une nouvelle époque a commencé dans la vie urbaine. La réunification de l’Allemagne n’a été rendue possible que par le mouvement d’indignation pacifique en 1989. Comme en écho de cette histoire, pendant la rencontre, des jeunes ont discuté sur la question « Indignation, passivité ou engagement... la place des jeunes dans la société d’aujourd’hui » et ils ont rencontré des responsables politiques dans le Parlement allemand. La révolution de 1989 est un modèle pour la participation active des chrétiens : sans violence, en communion pacifique et en résonance avec la société. Lisa, Elisabeth et Teresa (Autriche)Nous avons apprécié toutes les occasions de rencontre et de discussion avec les habitants de Berlin. C’est passionnant d’entendre leurs anecdotes sur la ville. Nous avons été touchés lorsqu’une sœur de notre paroisse d’accueil nous a dit que nous aussi, en tant que participants, nous étions un enrichissement pour les Berlinois et un signe de l’unité européenne, tout particulièrement dans cette ville, qui a connu séparation et réunification. Bernard (Allemagne)Dans cette ville multiculturelle qu’est Berlin, la rencontre européenne est aussi une ouverture vers les non chrétiens. Avant-hier, au musée juif, nous avons pu découvrir les traditions juives qui sont manifestement proches de celles des chrétiens. Hier, nous avons été accueillis dans la mosquée Şehitlik par ces paroles : « Bienvenue, frères et sœurs ! ». De jeunes croyants musulmans ont partagé leur avis sur la religion en général et dit qu’il s’agissait principalement d’un message de paix. Pour eux, nous sommes tous des hôtes dans la maison de Dieu. Qu’il s’agisse d’une mosquée ou d’une église.
30/12Le pèlerinage de confiance continue
Roberto (Italie, Rome)J’ai été si surpris et heureux d’apprendre que la 35e rencontre européenne aura lieu à Rome l’an prochain ! Près de 30 ans après la dernière rencontre de 1987, des jeunes de toute l’Europe et du monde entier se rencontreront dans la Basilique Saint-Pierre afin de découvrir ensemble les sources de la confiance en Dieu et les racines de notre foi. C’est la même confiance et la même foi, bien qu’humaines et imparfaites, qui amenèrent un simple pêcheur de Galilée jusqu’à Rome, le cœur de l’Empire Romain, pour devenir témoin de l’amour de Dieu, donnant sa propre vie au nom du Christ. J’espère que tous les pèlerins participant à cette rencontre pourront voir et vivre le témoignage des premiers chrétiens, devenant ainsi des sources de confiance en Dieu dans leur quotidien. En tant que Romain et volontaire (à la fois à Taizé et à Berlin), je travaillerai pour la préparation de la rencontre et pour accueillir des milliers de jeunes, ouvrant nos maisons et nos églises, prêts à partager avec eux cette étape du pèlerinage de confiance sur la terre. A bientôt, à Rome ! Frère Alois annonce la rencontre européenne à Rome. Kate (Angleterre)J’emporte de cette rencontre de Taizé un élément particulier. La « Vierge de Stalingrad », dessinée en 1942 par un soldat allemand en Russie est exposée dans chaque salle ; un dessin beau et humble qui représente la relation naturelle entre une mère et son enfant et exprime la possibilité de trouver la compassion et l’amour dans les moments les plus sombres de l’histoire. Simple, empli de confiance et centré sur l’amour ; c’est un symbole de notre relation avec Dieu et de notre communion avec chacun. Dans cette ville, pleine de mémoire et d’espérance pour l’avenir, c’est une occasion de réfléchir, prier et approfondir des relations. Accompagnée de milliers d’autres jeunes, j’ai pu expérimenter la communion de l’Eglise et une présence simple avec Dieu. Et cela ne s’arrête pas là. En rentrant chez moi, j’emporterai la paix et l’espérance avec moi, ainsi que la confiance et la joie de la Vierge.
29/12Signes d’espérance
Marie et Sébastien (Belgique)Nous sommes accueillis chez un hôte, Georg, qui vit seul. Il a accepté d’héberger des jeunes car il a vu une affiche dans le métro : « 2m2 = un jeune accueilli ». La taille de son petit appartement est inversement proportionnelle à sa générosité. Chaque matin, il nous apporte un chocolat chaud pour nous réveiller, et chaque soir il nous accueille avec un sourire chaleureux et de quoi nous rassasier. Nous échangeons beaucoup sur la vie à Berlin. Que demander de plus comme accueil ?
28/12La rencontre commence !
Lorenz (Allemagne)Dans le train vers le centre d’exposition à Berlin, tout à coup, un homme avec deux chiens s’est assis vis-à-vis de moi. Spontanément, je lui ai souhaité Joyeux Noël et il m’a demandé si nous nous connaissions. Comme je disais non, il s’est réjoui que j’aie souhaité à un inconnu « Joyeux Noël ». On a parlé des deux chiens puis il m’a demandé où je voulais aller. Quand je lui ai parlé de la rencontre, il a dit de manière enthousiaste que lui même faisait partie d’une des églises évangéliques libres qui participaient à la rencontre et que lui même, il allait accueillir des jeunes. Je lui ai encore raconté un peu sur Taizé et ma vie comme volontaire là-bas. Puis, à la gare centrale, chacun a suivi son chemin. Et en voyant les premiers jeunes cherchant leur chemin avec le plan de Berlin qui est distribué à l’accueil, j’ai vraiment su que maintenant, ça commence vraiment ! Deux jeunes cherchent leur chemin dans le métro Jean (France)Quelle joie de voir un visage familier et accueillant ! A mon arrivée à Berlin il y a eu beaucoup de retrouvailles. Puis j’ai participé à la préparation des lieux de prière au Messegelände, pour accueillir à mon tour les participants de cette rencontre. J’espère que chacun se sentira bienvenu et trouvera un sourire chaleureux. Tania (Ukraine)Aujourd’hui, dans le lieu d’accueil où je travaillais, quatorze équipes de jeunes volontaires ont commencé à travailler pour accueillir plus de 2500 Ukrainiens et Biélorusses à partir de 6h30. L’ambiance était assez stressée au début, puisque la majorité des participants avaient voyagé pour deux ou trois jours. Malgré la fatigue, les jeunes étaient très enthousiastes et à midi, toutes les places pour le travail étaient distribuées.
27/12Les préparatifs s’achèvent
La prière dans le hall du silence Anna (Suède)Après trois répétitions, une salle pleine de jeunes étrangers les uns pour les autres est maintenant devenue une chorale ! Hier, quand une des sœurs qui s’occupe de la musique demandait quelles nationalités étaient présentes, il y avait des salutations pour les Italiens, les Allemands, les Slovènes... et puis aussi pour des jeunes du Vietnam, de la Corée, de l’Australie et du Japon ! Maintenant, nous chantons tous ensemble, et nous nous souvenons de nos origines différentes quand quelqu’un se lève pour aider avec la prononciation des mots dans un chant. Nous avons chanté en polonais, lituanien et en néerlandais, entre autres langues... et nous le faisons ensemble. Bien sûr, cette transformation s’opère pendant chaque rencontre européenne, mais cependant cela reste un petit miracle. Demain, nous apporterons tous ces chants dans les lieux de prière.
26/12L’accueil des volontaires : un avant-goût de la rencontre
L’accueil dans le hall d’entrée de Messegelände Carsten (Berlin-Neukölln, Allemagne)Après trois mois de préparation, nous sommes contents que la rencontre soit enfin sur le point de commencer. Aujourd’hui, à la fin du culte, il y avait encore une dame qui se disait prête à accueillir des jeunes durant la rencontre. On va donc recevoir 100 pèlerins dans notre paroisse, la « Genezarethkirche » à Berlin-Neukölln. Toute l’équipe de préparation va se réunir demain pour les tout derniers préparatifs : mettre en place des tables et des chaises pour l’accueil, s’assurer qu’il y aura des boissons chaudes, décorer le temple et préparer les affiches pour que les jeunes trouvent le chemin du métro au temple. Puis le 28/12 au matin tout sera prêt et l’aventure pourra commencer... Cosmin (Roumanie, Hunedoara)Avant d’arriver à Berlin, j’avais lu sur internet que les jeunes de l’équipe de préparation prenaient des mesures désespérées pour trouver des familles d’accueil acceptant d’accueillir les jeunes de toute l’Europe. Dans mon cœur, j’avais un peu l’impression d’être un problème superflu pour eux. Cette fausse interprétation a très vite disparu tandis que j’étais accueilli par un homme au cœur ouvert avec qui nous avons chanté des cantiques de Noël dans nos langues toute la soirée.
25/12A la veille de l’arrivée des volontairesDerniers préparatifs à Berlin
Si vous participez à la rencontre de Berlin et que vous souhaitez proposer un texte ou un dessin pour cette page, prenez contact avec
echoes taize.fr.
|