TAIZÉ

Ensemble, ils ont ouvert des chemins d’espérance

2017 : Myanmar

 
Le lien de communion entre la communauté de Taizé et Myanmar remonte à plus de 20 ans déjà. Ce lien s’est nourri de nombreuses activités, d’échanges de visites, de solidarité partagée.

Lors des congrès nationaux de jeunes, des frères ont été invités à animer des prières comme à Pathein, Myikyina, Loikaw : des occasions de découvrir la merveilleuse diversité des ethnies, de leurs cultures. Ce fut le cas également lors des grandes célébrations qui ont marqué en 2014 les 500 ans de la présence de l’Église à Myanmar.

Les chants répétitifs ont été traduits en Myanmar et quel bonheur de les entendre chanter à tue-tête par les enfants de Taunggyi. L’Église a créé de nombreux orphelinats pour accueillir les enfants dont les parents ont été pris dans les combats. Pour soutenir ces maisons d’accueil, l’évêque du diocèse a suscité beaucoup d’initiatives locales. Il y a eu aussi une retraite de jeunes à Dambi, dans le diocèse de Pathein – on y accédait en barque ! Un après-midi, les jeunes ont demandé d’aller en pèlerinage sur la tombe d’un missionnaire français dont le témoignage avait marqué la vie des chrétiens. Tant d’exemples de femmes et d’hommes qui « ensemble ont ouvert des chemins d’espérance ». Ainsi, ce vieil évêque italien, rencontré à Taunggyi qui à la retraite, avait choisi de finir sa vie parmi les lépreux. À cette époque, le gouvernement permettait aux étrangers de rester dans le pays à condition de ne plus en sortir.

En octobre 2013, frère Alois est à Yangon, la capitale. Comme les frères ayant visité le pays les années précédentes, il voulait exprimer la solidarité de la communauté avec le peuple birman. Au cours de sa visite, il y eut au conseil chrétien de Myanmar une rencontre impressionnante avec des représentants du mouvement chrétien des étudiants. Puis des jeunes se sont réunis à l’église Saint-François d’Assise, venant tout autant des paroisses catholiques que du mouvement des étudiants ou du séminaire anglican.

Les visites sont réciproques : si des frères et parfois des volontaires vont au Myanmar, des jeunes Birmans de différentes confessions viennent aussi passer trois mois à Taizé et partagent la richesse culturelle de leur peuple, animés par le courage dont ils ne cessent de témoigner à travers leur histoire passée et actuelle.

Dernière mise à jour : 6 avril 2017
Voir aussi :