02/01
Au terme de la 35e rencontre européenne, la certitude de l’amour fraternel a grandi
Après une dernière prière du soir dans les basiliques de la ville, au cours de laquelle frère Alois s’est adressé de nouveau aux jeunes, ceux-ci ont retrouvé leur logement pour la nuit, puis ont gagné leurs paroisses d’accueil pour un ultime temps de prière. Ensuite, c’était le moment de se séparer pour gagner le lieu de départ des bus.
Torhild (Norvège)
Nous avons dormi sur une terre sainte durant ce séjour. Non pas parce que le lieu me faisait penser à l’étable de Bethléem ou que nous étions dans la grotte d’un monastère, mais parce qu’un homme a ouvert sa maison et son cœur à huit jeunes pèlerins qu’il ne connaissait pas du tout (Mt 25,35). Pour cela, je suis rempli de gratitude.
Christina (Italie)
Notre famille a accueilli deux jeunes polonais, mais ce sont eux qui nous ont beaucoup donné. Nous nous sommes considérés comme« une grande famille » et c’est ainsi que nous nous sentions, partageant ensemble ces jours-ci la prière, la veillée de prière le soir du Nouvel An, la prière du soir, et tant de discussions et de larmes d’émotion. Avec les 200 jeunes accueillis dans notre paroisse, nous avons célébré le Nouvel An en dansant et en plaisantant.
C’est tellement vrai que quand on donne, on reçoit et que lorsque nous saisissons les occasions que Dieu nous donne il y a certainement quelque chose de beau en retour.
Pour mes enfants adolescents aussi ce fut une grande expérience d’amour. Nos hôtes Karolina et Derek nous ont déjà écrit qu’ils sont bien arrivés – nous les avions accompagnés à leur bus et nous ne pouvions nous détacher de l’embrassade qui traduisait nos sentiments communs. La certitude de l’amour fraternel a grandi entre nous, grâce à ces jeunes. Maintenant, ils ont une famille italienne et nous une famille polonaise.
Giorgio (Italie, Rome, paroisse San Saturnino)
Le 31, la veillée de prière s’est terminée à minuit par une procession avec des cierges et le chant « Laudate omnes gentes » sous les feux d’artifice. Puis a eu lieu la « Fête des nations » : présentations, danses et jeux pour tout le monde. Quelques uns dormaient dans la crypte !
Hier, la rencontre a pris fin. Quelques larmes à sécher au moment de dire au revoir. Plus de réunions pour les animateurs à 22h hier soir, ni de prière à 8h30 ce matin. Seules des salles vides et tranquilles à nettoyer et à remettre en ordre.
Et me voilà maintenant qui écris, tandis que tout est redevenu « normal ». Mais en nous reste l’expérience qu’une grande joie est possible.
01/01
Le cap de la nouvelle année sous le signe de la paix entre les peuples
Le soir du 31 décembre, une prière pour la paix a pris place simultanément dans les 200 églises accueillant des pèlerins. Souvent, outre le déroulement proposé dans le livret de la rencontre, des intentions particulières ont été dites : ce fut le cas à la paroisse Santa Maria in Campitelli, pour le peuple du Nigeria ou, en d’autre lieux, pour les chrétiens du Proche-Orient ou le peuple de la Syrie. Puis, à partir de minuit, la fête des nations a permis aux jeunes de chaque pays de présenter un chant, une danse, une tradition culturelle, à tous les autres jeunes et aux paroissiens qui avaient souhaité participer à ce moment festif.Par ailleurs, pour le jour du Nouvel an, certains ont proposé au cours même de la rencontre d’accueillir des jeunes chez eux pour le repas du 1er janvier. Dans d’autres lieux, ce fut dans le couvent d’une communauté religieuse que le déjeuner a été partagé.
Hannah, Johanna et Barbara (Allemagne)
Aujourd’hui, nous avons déjeuné dans une famille d’accueil italienne. Leur hospitalité nous a impressionnées ! Ils vivent dans un petit appartement et ont logé trois jeunes de l’Ukraine qui ont participé à la rencontre. On pourrait penser que cela suffisait, mais ils n’ont pas hésité à nous inviter en plus pour le repas du nouvel an, même si c’était aussi le 50e anniversaire du père. Tout en ayant passé seulement quelques heures avec eux, nous avons eu immédiatement le sentiment d’être à la maison. Ils étaient vraiment ouverts à nous accueillir et nous avons pu communiquer avec les mains et un mélange de différentes langues. Après avoir fini le grand repas qu’ils nous avaient préparé, nous avons dansé tous ensemble dans leur salon... ce fut un moment formidable.
Giulio (Italie)
A Taizé, il est possible de rencontrer ceux qui, pour des raisons religieuses ou culturelles, sont différents de nous, et on peut aussi comprendre que la diversité de ce monde est un don de Dieu. Cette expérience est donc toute particulière : d’une part, le partage et la rencontre avec ceux qui voient les choses dans une autre perspective nous enrichit et nous emplit le cœur ; d’autre part, faire partie d’une telle communauté crée l’étonnement et peut presque effrayer. Sans doute tout cela fait partie des caractéristiques du dessein de Dieu pour nous, c’est pourquoi je suis reconnaissant d’y avoir part.
Une délégation orthodoxe venue de l’Ukraine
Parmi les personnes ayant participé à la rencontre de Rome, une délégation orthodoxe ukrainienne a suivi le programme, y compris la prière sur la place Saint-Pierre, à laquelle elle a assisté tout près du pape Benoît XVI, avec d’autres prêtres orthodoxes et des pasteurs protestants romains. Avec la bénédiction du métropolite Volodymyr de Kiev, l’évêque Hilary, de Makarov a conduit cette délégation, constituée de l’archimandrite Amvrosiy, recteur de la paroisse Saint-Ambroise de Milan, et l’archimandrite Filaret (Yegorov) du diocèse de Makarov, non loin de Kiev. Outre un échange avec frère Alois, la délégation a rencontré les jeunes de l’Ukraine qui le souhaitaient et l’évêque Hilary a également célébré une prière publique dans la chapelle Saint-Benoît-de-Nursie de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs.
31/12
Le matin, le programme continue dans les paroisses : prières animées par les jeunes et les communautés locales, puis partage en petits groupes à partir de la troisième proposition du message de frère Alois.L’après-midi, comme la veille, les jeunes ont été invités à participer à de nombreux carrefours dans toutes la ville. Des musées du Vatican à la synagogue, des catacombes aux mouvements chrétiens engagés pour les chômeurs et les réfugiés, la liste des thèmes ouvrait un horizon très vaste.
Angela (Angleterre)
La lecture d’aujourd’hui qui parlait de garder nos yeux fixés sur Jésus me rappelle pourquoi je suis venue à Rome : pour en découvrir plus sur ma relation avec Dieu. Je suis allée à un carrefour pour visiter les catacombes et c’était impressionnant de penser combien de personnes étaient enterrées là-bas. Pour moi, cela montre un grand dévouement pour les autres que j’espère porter avec moi lorsque je rentre à la maison. Pour le dernier jour de l’année, c’était bien de repenser à l’année passée et regarder vers l’avenir, en se rappelant que ce soir nous allons partager la même foi que les chrétiens du IIIe siècle.
Linda (Allemagne)
Rome ! C’est si spécial pour moi d’être ici à cette rencontre. C’est ma première visite à Rome et la conjonction entre cette célèbre ville chrétienne et la rencontre de Taizé m’impressionne chaque jour un peu plus. Pendant les prières dans les basiliques, on peut vraiment sentir que Dieu est avec chacun de nous. Hier, je suis allée à la chapelle Sixtine : on a tellement parlé des peintures de Michel Ange et je les ai finalement vues. On a conclu la visite en y chantant des chants de Taizé...
Ed (Ecosse)
Pour moi, ce fut ma première grande expérience de prière avec les chants de Taizé, un formidable chemin de silence avec Dieu. Rejoindre le Pape au Vatican, prier dans les basiliques et voir des églises partout nous fait vraiment vivre l’expérience d’être au cœur du monde chrétien. C’est aussi extrêmement encourageant d’être avec 40 000 autres jeunes du monde entier : la présence du Saint Esprit est palpable et il y a une incroyable sensation d’unité et d’appartenance réciproque
Luigi Maria (Italie, 9 ans)
Ce dessin représentant une colombe symbole de paix a été fait par un enfant de Rome au cours de la rencontre.
Jocelyn (Togo)
À la basilique Santa Maria sopra Minerva, où je travaille comme responsable, je suis émerveillé par le dynamisme et la ténacité des équipes de travail. Chacun participe activement à la réussite des prières communes dans cette basilique. Dans les visages des uns et des autres rayonnent la joie et surtout l’esprit de simplicité. La possibilité de pouvoir prier ensemble dans une grande sérénité malgré nos différences est déjà pour moi un signe de confiance, de paix et de réconciliation. Les moments de silence et surtout la prière autour de la croix lors des prières du soir ont été les plus marquants pour moi. Ce pèlerinage de confiance sur la terre a été pour moi une découverte vers les sources de la foi chrétienne.
Ania (Russie)
Je suis encore tout étonnée de la prière sur la place Saint-Pierre. Voir la place entière pleine de jeunes, venus ensemble pour prier, était très frappant. J’ai ressenti que ce dont nous parlions si souvent lors de mes séjours à Taizé devenait réalité : différentes dénominations chrétiennes priaient ensemble, près de la tombe de saint Pierre, pour la solidarité et la paix. L’excitation initiale à l’arrivée du pape, quand beaucoup sautaient de leurs chaises pour prendre des photos, a rapidement disparu, pour laisser la place à une attitude bien plus profonde pendant toute la prière. C’est quelque chose dont je me souviendrai longtemps et que je garde dans mon cœur.
Sergio (Italie)
J’ai participé activement aux trois rencontres européennes qui ont eu lieu à Rome dans les années 80. Quand j’ai appris que le pèlerinage de confiance allait de nouveau s’arrêter à Rome, j’ai été très heureux. Dieu sait combien nous avons besoin d’un peu plus de confiance mutuelle ! Avec ma femme et mes enfants, nous avons décidé d’accueillir deux jeunes. Les choses étant ce qu’elles sont, les deux sont devenus quatre. Le soir du 28, nous avons dû trouver une solution, car nous n’avions pas ces deux lits de plus. Nous avons trouvé un matelas à mettre sur le sol et en avons improvisé un deuxième avec des coussins, couvertures etc. Toute la famille, maman, papa, nos deux enfants et le chien, a dormi ensemble, alors que nos invités se trouvaient dans les autres pièces. Le plus difficile n’était certainement pas de dormir sur le sol (cela nous a rajeunis) mais de calmer l’euphorie de nos deux enfants, excités par la présence de jeunes prononçant des paroles inintelligibles et souriant malgré la fatigue de leur long voyage ; et par le fait qu’on dormait tous ensemble. Ce sera difficile de dire au revoir quand la rencontre sera terminée, mais elle laissera dans nos cœurs un peu plus matures la profondeur de la rencontre, une étape importante dans la réconciliation de l’Église, et la joie spontanée de nos enfants.
30/12
Le pèlerinage de confiance continuera en passant par l’Asie et la frontière franco-allemande
Marie (France, Strasbourg)
Des rumeurs circulaient depuis quelque temps. Quelle joie d’en avoir reçu la confirmation. Yes ! L’an prochain, Strasbourg accueillera la prochaine rencontre européenne de Taizé. Pour ma part, j’ai vraiment très envie de m’engager pour que cette rencontre soit la plus belle possible. C’est un vrai défi qui nous attend, il nous reste un an pour le concrétiser ; et je l’espère, 100 % des jeunes pourront goûter à l’hospitalité alsacienne en familles.
Florent (France, Strasbourg)
Au moment d’entendre l’annonce de la ville organisant la prochaine rencontre européenne de Taizé, mon cœur s’est rempli de joie. Après avoir tant reçu à l’occasion de cinq rencontres, je me réjouis de pouvoir, à mon tour, recevoir des jeunes venus de toute l’Europe au sein de ma paroisse.
29/12
Prière commune sur la place Saint-Pierre : un moment clé du pèlerinage de confiance
Dès la fin de la distribution du repas au Circo Massimo, des groupes de jeunes ont parcouru le centre historique en quatre itinéraires différents, passant par les églises et lieux culturels majeurs. Dès le milieu de l’après-midi, la place Saint-Pierre se remplissait à vue d’œil. Vers 18 heures, le pape Benoît XVI a salué la foule rassemblée, puis il s’est agenouillé au pied de la croix. Dès lors, la prière de tous s’est faite intense, comme un moment unique de communion. Plusieurs jeunes font ici écho à cette prière commune du second jour de la rencontre européenne.
Giorgia (Italie)
J’ai trouvé la prière avec le Pape très émouvante et touchante. Cette énorme place toute couverte de bougies…c’était incroyable. Et le silence : quarante mille personnes priant en silence. Je pensais que c’était impossible, mais ça ne l’était pas. Ca m’a fait penser que c’était un cadeau pour nous, quelque chose qui n’arrive que lorsque Dieu est proche des gens et qu’ils le sentent. Hier, c’était comme ça. Jésus était parmi nous, près de chacun de nous, pour prier, aimer, et se réjouir. C’était un sommet : des gens différents, des langues différentes, des confessions différentes, mais tout le monde ensemble pour un moment spécial, un cadeau spécial, et nous en étions partie prenante. J’ai senti un lien spécial avec tout le monde ; ça m’a fait pleurer de joie ; je ne peux qu’être reconnaissante et dire « Merci » à Dieu.
Sylvain (Suisse)
Prier avec des dizaines de milliers de jeunes de toute l’Europe est une expérience magnifique. Au-delà de nos différences confessionnelles ou nationales, le Christ nous rassemble dans la prière et dans la joie. C’est un signe d’espérance. Tous ces visages souriants me rendent heureux et me donnent confiance. Dans mon équipe de volontaires il y avait une jeune fille toujours souriante et positive. Je lui ai demandé quel était son secret. Elle m’a répondu « J’aime la vie et j’aime les gens ». L’amour comme source de joie.
Le message du pape m’a également beaucoup touché. Il nous a invité à répondre à la question « Qui est Jésus pour moi ? ». Il a dit que la réponse que nous donnons peut être concrète et qu’elle peut donner un sens à notre existence. Je pense et je sens que Jésus est mon ami. Il me reste à découvrir comment concrétiser cette réponse, comment vivre de cette amitié.
Crystha (Philippines)
« La nostra casa è la tua casa », « notre maison est ta maison » : voici ce que ma famille d’accueil nous a dit lorsque nous sommes arrivés chez eux. Je suis une étrangère sur ce continent, mais Rome m’a fait me sentir chez moi. Les rencontres européennes dépassent les différences de cultures, les barrières de la langue et les moments embarrassants inhabituels. Habiter avec un Espagnol dans une famille italienne peut paraître difficile et éprouvant, mais si la famille d’accueil italienne parle italien, espagnol et anglais (même les enfants), ceci n’est pas un problème. Sur la route de notre pèlerinage vers une relation plus profonde avec Dieu dans la ville où l’histoire et le christianisme se rencontrent, j’ai senti Dieu accueillir chacun des 40 000 pèlerins, avec les bras grands ouverts en disant « Bienvenue mon ami ! Ma maison est aussi la tienne ».
Le repas des jeunes dans un lieu symbole pour le pèlerinage de confiance
Chaque midi, à partir de 11h30, le repas de midi et un pique-nique pour le soir sont distribués aux dizaines de milliers de participants. En quelques trente minutes, le Circo Massimo, le lieu où avaient lieu les jeux de l’Empire romain et où de nombreux chrétiens subirent le martyre, devient un lieu de passage et de convivialité.
Johanna (Allemagne)
Aller chercher notre repas au Circo Massimo est toujours fantastique pour nous. Aujourd’hui à midi, nous avons attendu avec des milliers d’autres personnes dans la file. On est restés debout pendant plus d’une heure… Puis on a enfin obtenu notre nourriture. Mais on ne s’inquiète jamais, c’était incroyable de voir le Circo Massimo tellement bondé de personnes qui attendent, mangent et chantent.
Au cœur du centre historique de Rome
Les prières communes se déroulent dans sept grandes églises de Rome : les basiliques de San Giovanni in Laterano, San Paolo fuori le Mura, Santa Maria Maggiore, Santa Maria degli Angeli, Santa Maria sopra Minerva, Santa Maria in Aracoeli, et l’église Sant’Ignazio di Loyola. Pour les rejoindre pour la prière de 14 heures, les jeunes peuvent suivre un itinéraire à travers les rues de Rome, qui leur permet de visiter encore d’autres églises ou lieux chargés d’histoire.
Morris (Suède)
Hier soir nous avons été à la basilique de Saint-Jean-de-Latran pour prier ensemble. L’église, avec sa taille et ses statues, ses décorations et ses belles peintures, ne ressemblait à rien de ce que j’avais vu jusqu’alors. J’étais surpris par le nombre de gens qui avaient trouvé leur chemin jusque là, et la prière elle-même était vraiment incroyable. C’est un souvenir que je garde avec moi pour l’avenir, tant cette prière m’a touché.
Danielius (Lituanie)
Notre rencontre de Taizé à Rome a commencé deux jours plus tôt que pour les autres. En tant que volontaires, on nous a envoyés à la paroisse de S. Maria Della Speranza. D’un endroit trop grand et anonyme, c’est rapidement devenu une famille chaleureuse … On a aidé l’équipe de jeunes de la paroisse, dirigée par Don Adam, afin d’accueillir plus de 500 pèlerins de plusieurs pays. Bien qu’aucun des membres de leur paroisse n’ait assisté à des rencontres de Taizé auparavant, ils ont réussi à accueillir les pèlerins parfaitement, et c’était gratifiant de voir les résultats de notre préparation commune. Maintenant, les pèlerins sont contents et la rencontre peut continuer.
Maria (Indonésie)
Beaucoup de pèlerins sont venus pour chercher quelque chose sur le sens de la vie. Ensemble, nous nous rassemblons entre jeunes et nous partageons nos idées sur la vie et la foi.
Être ensemble dans la diversité et exprimer la solidarité est très beau et écouter d’autres jeunes parler de leur vie est encore mieux.
Pour le logement, de nombreuses communautés religieuses ont ouvert leur porte pour accueillir des participants. C’est une autre particularité de la rencontre européenne de cette année.
Henrriika (Finlande)
Je suis arrivée à Rome le 27 et une petite sœur de Jésus m’a accueillie à l’aéroport. Dans ma ville d’origine en Finlande, il y a aussi quelques sœurs de la même congrégation et elles ont appelé leurs consœurs de Rome pour qu’on puisse obtenir un hébergement pour la rencontre. Je suis vraiment contente car je viens juste de rencontrer des amis suédois de la dernière rencontre à Berlin !
Luis (Portugal)
Je ne peux toujours pas croire que je suis à Rome, tous les monuments créent une magnifique atmosphère pour cette rencontre. Le temps passe vite avec toutes les activités. Mon travail est de faire de courts films sur la rencontre. Parfois il n’est pas facile de faire une vidéo lorsque quelqu’un se lève et t’appelle par ton nom... et puis tu te rends compte que c’est un bon ami d’une rencontre précédente. Comment être triste alors ?
Paroisse luthérienne germanophone de Tokyo-Yokohama (Japon)
La paroisse luthérienne germanophone de Tokyo-Yokohama envoie des salutations amicales aux participants de la rencontre européenne de Rome ! Notre prière vous accompagne et nous vous souhaitons la bénédiction de Dieu. Puisse cette rencontre se dérouler pour le mieux et contribuer à ce que la paix et la réconciliation deviennent réalité dans notre monde, ce monde qui en ces jours de Noël est tant marqué par l’absence de paix, dans lequel tant de personnes souffrent de la violence, de la haine et de la terreur. Puissent l’Esprit et le message de cette rencontre se diffuser dans le monde et dans notre vie quotidienne.
28/12
La rencontre de Rome a commencé
Au terme de leur voyage jusqu’à Rome, parfois long de plusieurs jours, les jeunes participants ont rejoint la capitale italienne. Une noria de bus a afflué vers un premier lieu central, puis les jeunes ont été accueillis dans leur langue en différents lieux de l’université historique de Rome, la Sapienza. Par petits groupes, les jeunes se sont vu attribuer une église de Rome ou des alentours, qu’ils ont ensuite dû trouver grâce aux transports en commun... et à l’aide du plan détaillé très utile en ce premier jour.
Enfin, les paroisses ont réparti les jeunes dans les différents lieux de logement possibles : familles, communautés religieuses, lieux de logement collectif.
Dès le premier soir, les prières communes ont été un temps fort : dans les sept basiliques ou grandes églises, les chants de Taizé et la lecture de l’Evangile dans toutes les langues ont résonné sous les voûtes. Enfin, frère Alois par une méditation à la fin de la prière, s’est adressé ainsi aux jeunes participants :
Nous sommes venus à Rome comme des pèlerins. Nous sommes tous en route vers une communion plus personnelle avec Dieu et vers une communion plus profonde les uns avec les autres.Que voulons-nous vivre pendant ces jours ? A Rome nous découvrirons des traces de la continuité de la foi depuis les apôtres jusqu’à nos jours. Et aussi, issus de peuples différents, de confessions chrétiennes diverses, nous approfondirons notre solidarité, en un moment de l’histoire où des difficultés matérielles poussent au contraire à la peur et aux repliements identitaires.Par notre rencontre nous ouvrirons largement les portes de la confiance et de la solidarité.
Sigrid (Danemark)
27/12
Les volontaires à pied d’œuvre
Tout au long de la journée du 26/12, les 1800 volontaires venus à Rome deux jours en avance pour aider sont arrivés et ont été accueillis dans un lieu unique : l’Institut Santa Maria dans le centre ville de Rome. Les premières prières ont eu lieu dans la basilique de Saint-Jean de Latran. C’était beau d’y voir tant de participants, même si le grand nombre des pèlerins sont encore attendus. La rencontre va maintenant pouvoir commencer, au terme d’une longue préparation.