1/ Qu’est-ce qui a été le plus significatif dans votre expérience de Taizé ?
Il est très difficile de répondre à cette question, parce que j’ai expérimenté à plusieurs reprises qu’il n’est pas possible de parler de Taizé : essayer de mettre des mots sur ce que j’ai vécu à Taizé laisse toujours quelque chose d’important en suspens.
Ma première expérience de Taizé a été une rencontre européenne de jeunes à Paris. Nous étions logés dans une petite communauté de sœurs assez proche du centre ville. Je me souviens des yeux brillants des sœurs, de la joie sincère à notre arrivée et de leur immense attention et de leur hospitalité. Et puis la première prière avec des dizaines de milliers d’autres jeunes. La puissance du chant commun - chanter ensemble est particulièrement important pour les Estoniens - et ensuite le silence, le fait d’être seul devant Dieu mais en même temps avec des milliers d’autres.
L’été suivant, je suis allé à Taizé avec quelques amis. Les moments les plus importants de ce voyage étaient liés à notre petit groupe de partage : nous avions des Italiens, des Canadiens, des Français, des Espagnols et des Estoniens dans le groupe. Comme tous les membres du groupe ne parlaient pas anglais, nous n’avions pas de langue commune, nous pouvions communiquer les uns avec les autres par le biais de multiples traductions, mais les conversations étaient si intéressantes qu’elles se poursuivaient souvent bien après le temps officiel du petit groupe et se terminaient à Oyak. Taizé est un lieu où l’on peut être soi-même en toute confiance devant Dieu, entre amis et avec tout le monde.
2/ Qu’attendez-vous de la rencontre européenne de Tallinn ?
La rencontre pourrait montrer à la jeunesse estonienne, souvent sceptique à l’égard de la foi et de la vie religieuse, que le Christ ne rend pas nos vies plus étroites, mais plus larges et plus riches. La foi nous ouvre de nouvelles perspectives qui, sans elle, ne peuvent être expérimentées.
Il m’est difficile de m’imaginer comme participant à la rencontre de Tallinn. Je peux seulement penser que, comme l’expérience que j’ai eue en participant à une rencontre dans une ville étrangère, la même chose pourrait se produire ici à Tallinn. C’est l’occasion de voir un pays, une ville, une paroisse à travers les yeux des personnes qui y vivent et y travaillent au quotidien.
3/ Lors des matinées des 29, 30 et 31 décembre, le programme, préparé par les paroisses d’accueil, inclura des rencontres avec des témoins d’espérance. Quelle personne/initiative d’espérance aimeriez-vous présenter aux jeunes visiteurs ?
Nous serons heureux de présenter notre école et de raconter pourquoi une paroisse a pris une telle responsabilité.