TAIZÉ

La rencontre des jeunes

 
Quelques semaines après la rencontre de Beyrouth, le cœur reste empli de reconnaissance pour ce que nous avons pu vivre au Liban. Environ 1600 jeunes adultes âgés de 18 à 35 ans ont participé à ces cinq journées de rencontres, d’échanges et de prière.

La rencontre œcuménique internationale des jeunes au Liban (22-26 mars 2019)

En plus des jeunes de diverses régions du Liban, près de trois cents participants venaient des pays voisins (Jordanie, Palestine, Irak, Syrie, Égypte, deux jeunes de l’Iran) et quatre cents de l’Union Européenne (22 pays représentés : Allemagne, Autriche, Belgique, Croatie, République Tchèque, Danemark, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Irlande, Italie, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse). Il y avait aussi une vingtaine de jeunes d’autres pays : Russie, Bélarus, Ukraine, Serbie ; Canada, États-Unis, République Dominicaine, Îles du Cap-Vert, Japon, Hong-Kong, Taïwan. La plupart des jeunes du Moyen-Orient avaient opté pour des logements communs dans diverses communautés religieuses, alors que les jeunes des autres régions du monde préféraient l’expérience d’un accueil dans les familles libanaises. Quel que soit le mode de logement choisi, partout les jeunes ont pu expérimenter la beauté et la générosité de l’hospitalité libanaise !

Le programme incluait des moments de prières et d’échanges dans diverses paroisses d’accueil de Beyrouth et de sa région, des temps de partages bibliques, des prières communes dans l’un des grands halls d’Exposition situés au bord de la mer, et deux après-midis de rencontres sur divers thèmes dans les très belles églises du centre-ville de Beyrouth et dans la grande mosquée. Le 26 mars, dernier jour, des excursions en dehors de Beyrouth avaient été organisées afin de permettre aux participants de découvrir la beauté du Liban.

« Cette première rencontre de Taizé en monde arabe semblait comme un rêve. Compte tenu du nombre d’Églises différentes (pas moins de quatorze traditions chrétiennes coexistent au Liban) et compte tenu des situations politiques complexes, ce n’était vraiment pas évident de réussir une telle rencontre. Et cependant, le résultat était là, magnifique, avec la participation de toutes les Églises officiellement reconnues au Liban, et avec l’appui du Conseil des Églises du Moyen-Orient. Toutes ces Églises avaient délégué quelques représentants qui, pendant plus d’un an, se sont retrouvés régulièrement pour préparer ensemble cette rencontre. Un des premiers résultats a été l’amitié et la confiance mutuelles qui ont grandi au fur et à mesure entre tous ces délégués. Une amitié et une confiance qui sûrement continueront à porter des fruits.

Les chrétiens coptes orthodoxes d’Égypte, avant de partir, avaient été reçus par leur Patriarche, le Pape Tawadros. Cette confiance du Pape d’Égypte, comme les messages de bénédiction donnés par les Patriarches et responsables des Églises au Liban, sont autant de signes qui nous encouragent beaucoup à avancer. »

Pour décorer le lieu de prière dans le hall d’exposition, il y avait de grandes tentures de couleur, beaucoup de bougies, quelques icônes, et deux grandes bannières avec quatorze représentations traditionnelles de la Croix, selon les quatorze Églises présentes au Liban.

Les prières étaient belles, avec des chants liturgiques des différentes traditions du Moyen-Orient, syriaques, byzantins, arméniens. Certains chants de Taizé étaient chantés pour la première fois en arabe, ils étaient le fruit d’un long travail de plus de deux ans de recherche et de coopération avec musiciens et linguistes de divers pays arabes du Moyen-Orient. La prière autour de la croix était particulièrement forte. Une chorale œcuménique avait été spécialement créée, elle a pu produire juste avant la rencontre un CD avec une dizaine de chants de Taizé en arabe.


Photos : Vincent Guilly

Dernière mise à jour : 9 mai 2019